Vous avez fait le choix d’allaiter comme un peu plus de 60% des femmes.

Nous espérons que ce moment partagé avec votre bébé sera une expérience agréable.

Les premières semaines peuvent vous paraître difficiles : patience, soutien et accompagnement sont les clefs de la réussite de votre projet.

L’UNICEF et l’Organisation Mondiale de Santé mais aussi

la Haute

Autorité

en Santé et le Plan National Nutrition Santé recommandent l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et l’allaitement diversifié jusqu’à 2 ans.

Murielle, Présidente de l’association.

Pourquoi allaiter ?

Les bienfaits

Le lait maternel est inimitable, pratique, disponible partout et en tout temps, dans la bonne composition et à la bonne température. C’est le seul aliment qui s’adapte aux besoins de l’enfant tout au long de sa croissance.

Par son pouvoir immunisant, le lait maternel protège votre enfant contre certaines maladies respiratoire, ORL et digestives.

L’allaitement, par le contact peau à peau, favorise l’attachement et développe les capacités maternantes de la maman.

Il ne nuit pas à la relation avec le père qui peut s’établir à travers d’autres moments privilégiés comme le bain, les câlins, la promenade, le portage…

« La cohabitation du nourrisson avec sa mère doit être systématiquement encouragée. La proximité de la mère et de l’enfant 24 heures sur 24 favorise l’allaitement à la demande, facilite l’allaitement la nuit et limite le risque de recours à un substitut de lait. De plus, elle favorise le processus d’attachement entre la mère et l’enfant même si l’enfant n’est pas allaité. La mère pourra apprendre à reconnaître les signes qui montrent que le bébé est prêt à téter. »

ANAES (Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé)

Votre corps se prépare

Toutes les femmes peuvent allaiter. Petit ou gros, tout sein peut produire du lait.

Dès le début de la grossesse et jusqu’à la naissance, le sein se développe et la glande mammaire est prête à la lactation dès le 4^ème mois.

L’aréole

Elle se colore au cours de la grossesse, c’est la zone la plus pigmentée du sein. Elle est parsemée de glandes de Montgomery qui secrètent une substance lubrifiante et odorante qui attire le bébé.

Autour de l’aréole sont situés des récepteurs que la bouche du bébé doit stimuler pour entretenir la production du lait.

La succion déclenche la sécrétion de l’hormone de la production du lait (prolactine) et de l’hormone de l’éjection du lait (ocytocine).

Des tétées efficaces et fréquentes permettront un allaitement optimal.

Le mamelon

C’est la région où aboutissent les canaux lactifères. L’allaitement sera possible même si le mamelon semble peu ou pas formé. En effet, l’essentiel est qu’il soit érectile : qu’il « pointe » lorsqu’il est stimulé comme à certains moments de votre vie (lorsque vous sortez de la douche par exemple).

Autour de la naissance

Les premiers jours

ü Tétée précoce

C’est au cours des premières heures après la naissance que le réflexe de succion du bébé est le plus fort. Si le bébé est prêt à téter, il est souhaitable de proposer une première mise au sein en salle de naissance, moment de rencontre privilégié.

ü Phase colostrale

Le colostrum est le premier lait après la naissance. De couleur jaune orangé, légèrement sucré, il est riche en protéines, sels minéraux et anticorps. Facile à digérer, il favorise le transit intestinal (émission du méconium). En petite quantité, grâce à des tétées fréquentes (10 à 15 par jour), il permet au bébé d’attendre la montée laiteuse et évite une perte de poids trop importante.

ü Montée laiteuse

La montée laiteuse survient au cours de la première semaine. Pour que celle-ci soit précoce et satisfaisante, il est conseillé de proposer les deux seins à chaque tétée. Les seins augmentent de volume, se tendent et peuvent être douloureux. Des tétées efficaces et fréquentes permettront de vous soulager et d’assurer la bonne mise en place de l’allaitement. Le personnel présent de la maternité sera à vos côtés si nécessaire.

La tétée

ü Comment reconnaître qu’un bébé est prêt à téter ?

D’autres signes que les pleurs de votre nouveau-né peuvent vous indiquer qu’il a besoin de téter : mouvement de succion des lèvres ou de la langue, il peut téter son poing ou ses doigts, ou émettre de petits cris... A votre contact, il sera stimulé par votre odeur et développera le réflexe de fouissement qui favorise la tétée efficace et fréquente.

ü Les préliminaires de la tétée

Le bébé est prêt à téter. Prenez le temps de vous installer confortablement à l’aide de coussins ou d’oreillers et mettez vous à l’aise (au calme, musique douce, isolée éventuellement). Invitez votre bébé à venir contre vous et effleurez sa joue ou ses lèvres avec le mamelon.

Ces premiers instants sont importants pour la bonne mise en route de la tétée.

ü La mise au sein

Bien positionné, son ventre contre le vôtre, son oreille, son épaule et sa hanche sont alignées.

Avec votre main libre, soulevez votre sein, le pouce au-dessus de l’aréole et les autres doigts dessous. Bébé a la bouche grande ouverte (comme un bâillement), il tire la langue, votre mamelon pointe vers son palais.

Rapprochez alors l’enfant de vous pour qu’il saisisse le mamelon et une grande partie de l’aréole.

Son nez et son menton touchent votre sein, il n’est pas nécessaire de dégager son nez.

L’oreille, l’épaule et la hanche de votre bébé doivent être alignées.

Une bonne position stimule la lactation et limite le risque de gerçures et de crevasses. Vous pouvez varier les positions en respectant toujours l'alignement oreille, épaule, hanche. Dans chacune de ces positions, vous ne devez ressentir aucune tension ou fourmillement dans votre corps : installez-vous confortablement et faites reposer vos pieds sur un tabouret.

Position assise : bébé repose dans vos bras face à vous.

Position latérale : bébé est sous votre bras.

Position couchée : vous êtes allongée sur le côté votre bébé parallèle à vous.

Qu’est-ce qu’une tétée efficace ?

Le bébé tète, ses lèvres inférieure et supérieure sont retroussées sur l’aréole. Vous pouvez éventuellement voir apparaître sa langue sous l'aréole.

Le rythme de la succion varie au cours de la tétée (rapide ou plus ample). Une succion efficace est agréable. Des douleurs peuvent apparaître au début de la tétée mais elles se calment rapidement. Si elles persistent, n’hésitez pas à interrompre la tétée en glissant le doigt à la commissure de ses lèvres (vous briserez ainsi délicatement le vide d’air de sa bouche). Repositionnez correctement votre bébé et si besoin, demandez de l’aide à des personnes compétentes.

Certaines femmes ressentent des picotements dans les seins correspondants au réflexe d’éjection du lait et l’autre sein peut même couler.

Les premiers jours, les tétées seront parfois accompagnées de contractions utérines (tranchées) et de pertes vaginales (lochies) plus abondantes qui favorisent le retour à la normale de l’utérus (involution utérine).

Téter n’est pas sucer

Au sein, mon bébé tète : il positionne sa langue sous l'aréole et la rentre avec un mouvement d'ondulation pour téter. La déglutition se fait langue étirée, ses oreilles bougent légèrement, il mâche.

Au cours de la tétée, mon enfant se détend, il ouvre ses poings et s’endort repus sur mon sein. Son visage apparaît serein.

Avec une tétine, le bébé suce. Sucer une tétine, c'est pincer et aspirer.

Pour un bon démarrage de l'allaitement maternel et sa réussite, il est important de ne pas proposer de biberon au bébé, sauf raison médicale. S’il est nécessaire de donner un médicament ou un complément de lait, maternel de préférence, il est possible d’utiliser la tasse, un biberon-tasse voire la pipette.

Rythme et fréquence de la tétée

L'allaitement à la demande est la base d'un allaitement réussi. Il faut retenir toutefois que le nombre de tétées peut varier d'un jour à l'autre.

Dès que votre enfant est prêt à téter proposez lui votre sein aussi souvent que nécessaire (8 à 12 fois par jour).

La durée de la tétée doit être suffisamment longue (20 minutes au moins) pour que l'enfant reçoive tout ce dont il a besoin.

En effet, la composition du lait évolue au cours de la tétée : au début, la glande mammaire produit les glucides, puis les protides et enfin les lipides. Ceux sont ces derniers qui vont procurer à votre enfant un sentiment de satiété et favoriser une croissance harmonieuse. Il ne faut pas hésiter à stimuler les nouveaux nés (en leur parlant, en les caressant, en changeant leur couche) pour allonger, si nécessaire, les tétées.

Au fil des semaines, votre bébé grandit : faites lui confiance, il est capable de gérer ses besoins. Les tétées peuvent être plus courtes mais suffisantes ou parfois plus fréquentes (lors des poussées de croissance, en cas de forte chaleur ou à l’occasion de tout changement dans la vie familiale) cela ne durera que quelques jours.

Votre bébé a son propre rythme qui est différent de son environnement familial.

Prise de poids, selles et urines

Ne pesez pas votre bébé tous les jours ! Une fois par semaine suffit pour constater que votre enfant grossit régulièrement.

Un bébé bien nourri mouille 5 à 6 couches par 24h et doit avoir au moins une selle par jour au cours du premier mois. Les selles « normales » d’un bébé allaité exclusivement sont molles, jaunes d’or voire moutarde et granuleuses.

Du côté de la maman

L’alimentation

Pour allaiter il n’est pas nécessaire de manger pour deux, ce n’est pas non plus le moment de commencer un régime strict. Une alimentation équilibrée, saine et variée est indispensable. Il est également important et nécessaire de boire à votre soif (1,5l à 2l d'eau par jour). Certaines mamans ont particulièrement soif pendant la tétée, pensez à prévoir une bouteille d’eau près de vous.

De manière générale on préconise :

- 150 à 200g de viande, poisson ou œuf par jour,

- un produit laitier à chaque repas,

- des légumes et des fruits (crus et cuits) à chaque repas,

- un plat de féculent par jour,

- du pain à chaque repas,

- des matières grasses végétales (huile) et animales (beurre et crème) de préférence crues ajoutées après cuisson,

- privilégiez les collations ( fruit, laitage, pain) et non les grignotages.

Hygiène de vie

Au cours de la grossesse votre corps a subi quelques transformations. Les semaines qui suivent l'accouchement peuvent être difficiles. Le climat hormonal et le bouleversement occasionné par l'arrivée de cet enfant engendrent parfois des humeurs changeantes. Votre bébé a son propre rythme qui est souvent différent de son environnement familial. Dormez beaucoup, faites la sieste quand bébé dort, faites vous aider pour les tâches ménagères et surtout, prenez soin de vous.

En prenant soin de vous, vous prenez soin de votre enfant.

Tabac, alcool

Comme pendant la grossesse, tous ce que vous avalez ou inhalez peut passer dans le lait. Il est donc nécessaire de s'abstenir de boire de l'alcool, de fumer et de prendre des médicaments sans avis médical.

Santé

Vous pouvez continuer de nourrir votre enfant avec de la fièvre ou une maladie qui n'a aucun lien avec l'allaitement maternel. Votre médecin pourra vous soigner sans interrompre les mises au sein par le choix d’un traitement adapté…

Sexualité et contraception

L'allaitement maternel ne gène en rien la reprise de votre sexualité. L'allaitement maternel n'est pas un moyen de contraception

Une contraception locale est la contraception de choix pendant l'allaitement maternel.

Si vous décidez de prendre une pilule micro progestative, vous devrez attendre 15 jours après l'accouchement. En effet, la prise de progestatif peut perturber le démarrage de la lactation.

Sortir et travailler

Votre bébé peut vous accompagner dès sa naissance dans toutes vos sorties dans la mesure ou vous respectez ses besoins. Les mises au sein peuvent se faire discrètement dans toute situation.

A partir du deuxième mois, il est possible de recueillir son lait par une extraction manuelle ou en utilisant un tire-lait manuel ou électrique.

Respecter des règles d'hygiène pour le recueil de votre lait est essentiel pour garantir sa qualité ultérieure : lavage des mains, nettoyage minutieux et stérilisation du matériel, étiquetage des contenants en indiquant la date de prélèvement.

Le lait maternel se conserve 48h au réfrigérateur et plusieurs semaines au congélateur. Il ne faut pas mélanger le lait venant d'être recueilli avec du lait déjà froid. Le lait sera réchauffé au bain marie mais jamais au micro-ondes.

Les quantités de lait maternel nécessaires à votre enfant peuvent varier de 60 à 150 ml par tétée.

Cas particuliers

Césarienne

Quel que soit le mode d'anesthésie, il est possible d'allaiter après une césarienne. Le personnel de la maternité vous aidera à vous installer dans une position confortable pour favoriser un bon démarrage de l'allaitement.

Prématurité ou petit poids

La glande mammaire est prête à produire du lait à partir du 4^ème mois de grossesse. Le lait maternel reste le meilleur aliment pour le bébé. En effet, quel que soit le moment de sa naissance, votre lait correspond et évolue parfaitement aux besoins de votre bébé. Pour permettre la production de lait il est nécessaire de tirer votre lait dès votre accouchement, 8 fois par jour avec du matériel adapté. Ce lait sera donné à votre bébé par le personnel de service où il se trouve.

Jumeaux

Il est tout à fait possible d'allaiter des jumeaux exclusivement et très longtemps.

Dans un souci d'organisation, il sera conseillé de les nourrir en même temps.

Profitez de votre séjour à la maternité pour tester différentes positions, munissez-vous d'oreillers, de traversins…

Chirurgie des seins

L’allaitement maternel est possible mais la production lactée sera peut-être insuffisante.

Hospitalisation

En cas d’hospitalisation, un enfant a plus que jamais besoin du lait de sa mère. Ce n'est pas le moment de le sevrer, en effet, le maintien de ce lien favorise la relation mère-enfant et peut même diminuer la durée d'hospitalisation.

Les incidents de parcours

Le manque ou l’excès de lait

La souplesse des seins n'est pas le premier signe d'un manque de lait. La production lactée de la mère s'ajuste à la demande de son bébé et la sensation de surabondance du début disparaît souvent et rapidement. La peur de manquer de lait est prétexte à l'introduction de complément. Surtout ne vous précipitez pas sur les biberons qui pourraient aggraver cette baisse de production provisoire.

Que faire ?

- vous détendre et vous reposer plus souvent,

- proposer durant 24h à 48h les deux seins à chaque tétée aussi souvent que le bébé le réclame (plus votre bébé tète plus vous produirez de lait),

- boire à votre soif,

- favoriser le contact peau à peau,

- penser qu’un « manque de lait » peut correspondre à une poussée de croissance de l’enfant c’est-à-dire une augmentation de ses besoins,

- demander de l’aide à une personne compétente ou à une consultante en lactation.

En cas d’excès de lait, pensez à faire don de votre lait en contactant la conseillère du lactarium de Marmande.

Mamelons sensibles, crevasses et gerçures

Il est normal que les mamelons soient sensibles les premiers jours voire les premières semaines. Peu à peu, cette sensation va disparaitre. Toutefois, une position et une prise du sein inadéquate sont les causes les plus courantes des mamelons douloureux.

Malgré les précautions que vous avez pu prendre, la douleur persiste, pouvant être très pénible. Parfois la crevasse est visible et peut même saigner.

Vous pouvez :

- poursuivre l'allaitement si la douleur n’est pas intolérable ;

- vérifier la position de bébé et éventuellement modifier son orientation (voir paragraphe sur la mise au sein et tétée efficace),

- hydrater l'aréole après chaque tétée avec du lait maternel. Il contient les meilleurs facteurs de cicatrisation,

- en cas de crevasses, l'utilisation de "bout de sein" en silicone doit être exceptionnelle et de très courte durée,

- en cas d'aggravation, une consultation avec un médecin, une sage-femme, une consultante en lactation est nécessaire.

Engorgement

Les seins sont tendus ,chauds et douloureux. Il peut survenir à tout moment, le plus souvent durant les premiers jours mais aussi lorsque bébé saute une tétée, qu'il grandit ou que le sevrage est trop rapide.

Que faire ?

- poursuivez l'allaitement. Plus le bébé tète souvent, plus l'engorgement se résorbe rapidement,

- appliquez un gant de toilette chaud quelques minutes avant la tétée pour améliorer l’efficacité de celle-ci,

- pratiquez un massage aréolaire pour favoriser la mise au sein et parfois extraire un peu de lait pour assouplir l’aréole et permettre une bonne mise en bouche. Le sein doit être souple après la tétée,

- après la mise au sein, appliquez du froid.

Description du massage aréolaire :

Lavez-vous les mains et installez-vous confortablement. Effleurez le sein les mains à plat.

Placez l’index et le pouce de part et d’autre de l’aréole. Les autres doigts soutiennent la poitrine (on forme un C autour de l’aréole).

Poussez vos doigts horizontalement vers le thorax.

Faites rouler vos doigts vers le mamelon sur

1 cm

et répétez ce mouvement en cadence.

Vous pouvez changer la position de vos doigts autour de l’aréole pour drainer chaque zone du sein, vous pourrez ainsi vider tous les sinus galactophores.

Vous pouvez pratiquer ce massage sous une douche chaude pour vous soulager lors d’un engorgement. Il vous permettra aussi de pratiquer une extraction de lait manuelle. Il est conseillé d’appliquer du froid jusqu’à la tétée suivante.

Lymphangite ou mastite

Elle fait suite à un engorgement associé à une zone rouge sur le sein, de la fièvre, une grande fatigue et un malaise généralisé.

Que faire ?

- poursuivez l'allaitement, drainez surtout le sein touché,

- traitez comme l'engorgement,

- consultez un médecin, une sage-femme ou une consultante en lactation,

- l'amélioration doit être rapide (24h).

L'abcès du sein est exceptionnel, souvent dû à une mauvaise conduite de l'allaitement (arrêt brutal lors d'une lymphangite). La prise en charge devra toujours être médicale.

Sur le chemin de la petite enfance

Le sommeil

Durant les premières semaines, votre enfant doit s’adapter à la vie extra-utérine. Il doit respirer, se nourrir et régler sa température.

Il a ses propres rythmes de faim et de sommeil et ne connaît pas l’alternance jour-nuit.

Observez votre bébé lorsqu’il s’endort en sommeil agité : il peut pleurer, on pourrait croire qu’il a encore faim. Parfois, il paraît éveillé et fait des mimiques, des sourires, des mouvements de succions. En fait, il dort. Il se calme peu à peu et le sommeil lent s’installe : il dort « à poings fermés ».

Ce n’est que vers le 4^ème mois que le rythme du sommeil adulte s’installe et que votre enfant est capable de « faire ses nuits ». Si c’est avant, tant mieux pour vous !

La reprise du travail

Vous pouvez poursuivre l’allaitement en reprenant votre activité professionnelle.

Consultez la convention collective de votre entreprise, des aménagements peuvent être prévus en cas d'allaitement maternel.

Le Code du Travail prévoit 1 heure par jour pour allaiter votre bébé ou tirer votre lait (art.L224.1 ; L224.2) et éventuellement la mise à disposition d'un lieu (art. L224.3t ; L224.4 et R232.10.3).

Lors de vos absences, il pourra recevoir votre lait à la tasse ou au biberon. En pratique, la coopération de la structure ou de la personne qui garde votre enfant est nécessaire. Lorsque vous serez à nouveau réunis, mettez votre enfant naturellement au sein.

La diversification

Après 6 mois, l’allaitement maternel s’accompagne d’une diversification alimentaire. Désormais, lors des repas vous pouvez lui donner une petite quantité d’un autre aliment (compotes, purées de légumes). Il est important de n’introduire qu’un seul aliment à la fois.

Le sevrage

Parfois, l’allaitement maternel ne peut pas être poursuivi jusqu’à 6 mois. On introduit alors du lait artificiel. Un sevrage doit être progressif et ne nécessite pas la prise de médicament.

Il se peut que bébé refuse le biberon, proposez lui à la cuillère ou à la tasse.

Vous pouvez également faire donner les premiers biberons par une tierce personne (père, grands-parents ou assistante maternelle). Si bébé ne sent pas votre présence, il acceptera plus facilement ce nouveau mode d'alimentation.

Avec l’introduction du lait artificiel ou des légumes dans l’alimentation de bébé, les selles changent de couleur, de consistance et généralement sont moins fréquentes.

Pourquoi allaiter ?

Partager cet article